Il était une fois, dans un royaume au bar de la mer, une princesse coquine (oh la coquine !) nommée Marie-Christine la vicieuse.
Marie-Christine aimait gambader nonchalamment, telle une huitre aventureuse en quête de joli mollusque bien mou, en insultant son ombre. Un jour, alors qu'elle était en train de virvolter d'une fleur à l'autre, telle l'ondine sylvestre abusant du nectar de cerisier, en chantant " Il me faut un amant, de préférence poilu", elle croisa Phil la fée.
"Bonjour petite fille, susura Phil, en battant ses ailes "écarlate délavé" d'une façon élogieusement platonique. Comment va-tu par ce beau matin de printemps ?
- C'est l'hiver, le soir et en plus tu es gras ! répondit la princesse, toujours aussi féérique.
- Quoi ! Je te maudits, jeune jouvencelle,
Et pour toujours, tu sera pucelle !
Salmonelle !
Et il disparu dans un tourbillon rose.
Foudroyé de stupeur devant cette malédiction impromptue, la jeune princesse éclatât en sanglot de joie triste. "Ne trouverais-je donc jamais un prince un peu entreprenant ? Hélas ! Une étrange créature en collant vient de me maudire. Je suppose que je suis fichue. "
C'est alors que Rémi le dodo apparut devant elle.
- Couac, dit Rémi.
- Kécéça !
- Couac, répondit Rémi.
- Hum, tu as raison. Je suis certain que si je récite l'hymne au citron biologique habillée en llama indien sur la troisième colline de la rédemption un 7 mars au crépuscule après m'être enduite de crème de brocoli, je réussirais à contrer cette terrible malédiction !
- Couac, termina Rémi. Puis il disparut.
Courageuse, et destinée à contrer les plans diaboliques de l'odieuse et pudique fée, la princesse s'arma d'un pinceau, d'une brassière pour belette, et d'un tapis, puis pris la route vers la colline de la rédemption.
Elle fit un pas, deux pas, trois pas, quatre pas, six pas et pouf ! Elle tomba nez à nez avec un Morse.
- Hello student please écouter svp sinon moi dance salsa façon sexy !
- Dekécé ? Depuis quand un Morse parle t-il aussi mal français ? Et pitié ne dansez pas, vous êtes laid, vieux et vous sentez le poisson (cercle de) Mohr.
- How are you osé dire ça!
- Oui, je suis osée, je n'ai pas peur de le dire.
- Non, no, that is not what i want to say.
- Ben wantosay toé même, bye le vioc !
Susurrant son sens de la répartie sans faille, Marie-Christine se mit à danser le techtonik de la victoire, puis repris son chemin. Elle fit un pas, deux pas, quatre pas et ... tomba tout à coup face à face avec... une plante !
- Taisez vous ! répondit la plante. C'est moi qui décide.
- N'y aurait-il pas manière de discuter cette dernière tergiverse, répliqua poliment MC.
- Taisez vous ! répondit la plante.
- Mais encore, peut-être pourriez vous revoir certains argum...
- Taisez vous ! répondit la plante.
- Mais le sage sait que... ah pis tasse toé donc d'la, se fatigua la princesse en dansant le ska sur la plante.
- Maratafatapoui ! Hurla la plante en signe de défaite.
[Notez qu'il s'agit de la troisième danse interprété par l'héroïne, quel sens du rythme]
Ayant triomphé de l'épreuve du Morse et de l'épreuve de la Plante, la jeune héroïne coquine marsouine qui mange des bines poursuivit son chemin. Elle n'avait pas fait 11 pas (en effet, elle n'en avait fait 4) qu'elle tomba NEZ à NEZ avec... oh suspens... ouf je n'en puis plus... éventez moi avec des plumes de crapet soleil ... j'en perd mon souffle... la tension est trop forte... je me trémousse telle une mangouste... avec un, oui vous l'aurez deviné... TAPIR !
- Encor' une drole de bébitte, marmonna MC en bottant le tapir.
Mais son pied heurta la dureté prodigieuse de la carapace tapirienne.
- Ouille !
- Héhé, bien fait pour toi, ricana l'étrange animal.
- Tu es sur mon chemin. Ouste. Si je dois te contourner, je devrai faire au moins quatre pas et j'ai toutes les chances de rencontrer un autre hurluberlu poilu.
- Je refuse fermement.
- Alors je te détruirais. Sale couineux misogyne !
- Je refuse poliment.
- Alors soyons amis.
- D'accord, je m'appelle Adam le tapir. Au revoir !
Toute heureuse de s'être fait un joyeux compagnons de voyage, MC poursuivit son chemin en s'interrogeant sur le prochain épisode de "La Promesse". Est ce que Brenda allait coucher avec Hubert pour rendre jaloux le chien de Jean ? Que de plaisir. Chose certaine, tout le monde finirait triste et déprimé.
Tout à coup, le sol se mit à trembler. Des geysers de laves surgirent à ses pieds et une pluie de météorite apocalyptique se mit à tomber en essaims chaotiques. Un vent brulant et violent déchira l'atmosphère tandis que la chanson "L'aigle noir" se mit à jouer. Une femme sorti de la brume (tient il y avait de la brume ?)
- Je suis Mélissa, la sorcière maléfique de l'Ouest, et j'ai été embauché par Phil la fée virile pour t'empêcher de réussir ta quête. Je ne vois qu'une option possible ! Ta mort dans d'atroces souffrances.
- Vous pourriez aussi m'indiquer le mauvais chemin pour la colline de la rédemption ?
- Euh... certes... mais je préfère la mort dans d'atroces souffrances. Wasabi !!!
Et Mélissa attaqua avec un tourbillon de feu glacial de foudre qui se dirigea droit vers la pauvre MC, pétrifié de peur devant la violence de cette attaque !
À suivre
* La ressemblance entre des personnes existantes est purement réelle.
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